14.3.08

L'actualité me donne (malheureusement) raison !

Lors de précédents articles publiés sur ce blog, j'avais questionné sur la possibilité d'avoir (ou pas) des amis socialistes... L'actualité me donne malheureusement raison.
Le nombre de primaires imposées par le PS, soit disant pour mettre au grand jour qu'il était supérieur numériquement au PC dans le coeur des habitants, est extraordinairement élevé.
de même que sont démesurées les exigences du PS pour les fusions. Dans de nombreuses villes, le PS a eu l'outrecuidance de réclamer un nombre d'élus majoritaire, quand bien même le maire était PC. Ce qui ne se fait nulle part !
Que dire encore des maintiens de listes alors qu'ils ne sont pas en tête à l'issue du premier tour ?!
Partout où la situation est inverse (le PC derrière le PS), les cocos se retirent sans discuter...
Que dire aussi des propos anticommunistes de certains socialistes, mauvais perdants ?
Que dire, enfin, de ceux qui préfèrent tenter de capter les voix de droite pour virer les maires du PCF ?
Que dire de ces élus socialistes qui, lors de l'élection du Maire, ont tout à coup, déclaré leur candidature au poste, contre le communiste légitimement prétendant car conduisant la liste d'union de la gauche victorieuse, et se font élire au conseil par l'apport (logique) des voix des conseillers de droite ?
Les prétentions hégémoniques commencent à suffire. La gauche a, au contraire, tout à gagner à assumer sa diversité et ses complémentarités.
Alors, un conseil, dans votre ville, si vous avez des militants et des élus socialistes respectueux de la discipline républicaine, cultivez-les. Ils deviennent rares !

3.3.08

Cassez-vous, pauvres cons !


La phrase a tourné en boucle sur Internet "Et bien, casse toi, pauvre con !". Au cas où une seule personne en France ne le saurait pas, c'est du Sarkoléon tout craché, lors de l'inauguration du salon de l'agriculture.

Ce qui est, par ailleurs, une sale manie, un péché mignon dans le parti du Président, l'UMP (comme Union des Mal Polis). On se souvient de Devedjian traitant de "salope" Anne-Marie Comparini candidate du Modem à Lyon... On n'oubliera pas, non plus, le "tocard" lancé à B. Delanoé par sa rivale à la mairie de Paris, F. de Pannafieu...

Ceci pour les plus célèbres, car on en connaît jusque dans les plus petits villages à manier l'insulte en guise de slogan. A quelques entorses près, du genre Georges Frêche (chaque camp a ses brebis galeuses, pas vrai ?) c'est toujours à Droite que l'on est agressif, irrespectueux des personnes, grossier, menteur et magouilleur.

Dire que ces gens-là votent des lois sur le respect et avancent leurs propositions pour inculquer la politesse dès l'école !!! On croit rêver.

Leurs défenseurs, quant à eux, argumentent sur la virilité de l'un ou sur le désir de faire peuple pour l'autre. Quelle triste image ont-ils du peuple : vulgaire et bagarreur.

A quelques jours des municipales et des cantonales où, justement, le peuple va être consulté, je propose qu'on envoie un message clair, sans ambiguité, viril et populaire aux amis de Sarkozy, qui avancent pourtant masqués dans ce scrutin : "Cassez-vous, pauvres cons !"

OK, ça manque de classe, alors que l'on a tant à leur reprocher : pouvoir d'achat en berne, usines qui ferment une à une, yeux doux aux fonds de pensions américains, dégradation des moyens pour l'école et pour la culture, destruction du système de santé à la Française, attaques incessantes contre la retraite, bazar total dans la justice, crise aigüe du logement, traque des enfants d'immigrés, etc, etc.

Alors quand on a trop à dire, que les mots arrivent en pagaille au bord des lèvres, que les idées se bousculent pour déterminer ce qui est le plus urgent à dénoncer... On soulage notre ras-le-bol par un tonitruant : "Cassez-vous, pauvres cons !".
Allez, encore une fois, ça fait du bien : "Cassez-vous, pauvres cons !"