28.2.10

PUISQUE LA GAUCHE VA GAGNER !!!


Sur nos grands médias, autoproclamés garants de la démocratie, vous entendez l'UMP, le PS, les Verts, le FN... pafois le NPA, de temps en temps le Modem... Mais le Front de gauche ??? Connaissent pas.
Les possédants du pouvoir politique, économique et journalistique (qui sont globalement les mêmes) font leur possible pour maintenir le système capitaliste en place. Les uns le maquillent en "capitalisme à visage humain", les autres en "capitalisme vert"... malgré toutes ces belles couleurs, il reste l'ennemi commun des exclus et de ceux qui restent épris de justice, d'égalité des droits et de démocratie.
Le Front de Gauche est un rassemblement de forces politiques, de mouvements sociaux, d'assocvaitions laïques, d'écologistes et de personnalités diverses... Ils ont décidé de cesser les batailles de clans, les guéguerres d'appareils, les combats de tendances, les intrigues de couloirs, de conquête du pouvoir pour le pouvoir. Ils ont su mettre leur propre drapeau dans leur poche, leurs ambitions personnelles au placard pour une seule et unique cause : en finir avec Sarkozy, sa politique et empêcher qu'elle renaisse de ses cendres, maquillée en sociale démocratie.
Tous les sondages prédisent une large victoire de la gauche ! Raison de plus pour oeuvrer à ce qu'elle se positionne réellement à gauche, que plus jamais elle s'accommode des inégalités, que plus jamis elle ne renonce, impuissante face au détenteurs de l'Argent-roi.
Les gens du Front de gauche n'ont qu'un but : en finir avec le capitalisme qui broie les hommes. C'est lui qui permet aux sangsues de l'actionariat de se gaver sur le dos des humbles, lui qui organise la pénurie d'emploi pour réduire les salaires, lui qui met les gens à la rue, lui qui utilise les moyens de la nation au profit de quelques-uns, lui qui confisque la richesse à ceux qui la produise pour l'offir aux propriétaires, etc. etc.
Le Front de gauche, ce sont des communistes, du Parti de gauche de Jean-Luc Mélanchon (la plupart venus du PS pour cause de dérives et d'arrangement vers la droite), de la Gauche unitaire (anciens du NPA ne cautionnant plus sa politique sectaire), des Alternatifs rouges et verts, du M'PEP, d'associations altermondialistes et féministes... La société, quoi !
Pour les régionales, filons une bonne gauche à la droite...

Soutenons le seul Front résolument uni contre la crise, contre ceux qui l'organisent, contre seux qui en profitent.
Changeons de société. En profondeur.

20.2.10

HAITI ET LES TRADERS (conte du capitalisme ordinaire)

Il était une fois un mini président de République Française qui s'en alla dire au peuple Haïtien que la France, dans sa grande bonté, à défaut d'implorer pardon à genoux d'avoir asséché et rendu exsangue ce pays deux siècles durant, allait éponger la dette et donner quelques millions pour aider à sa reconstruction... En tout, le généreux et exceptionnel soutien français se monterait à 380 millions deuros !
Le jour même, de l'autre côté de l'Atlantique, en Hexagonie occidentale, la fameuse Banque Nationale de Paris annonçait, non sans fierté, des bénéfices étourdissants. Les traders allaient se partager un milliard d'euros. Dont 500 millions immédiatement !
Ainsi donc, la belle et prestigieuse France ne parvenait pas à donner à un peuple qui avait tout perdu ce qu'une seule banque pouvait offir à ses 4.000 traders en une année.
Le lendemain, nos grands médias, garants de la démocratie, chiffraient à 10 milliards d'euros la reconstruction totale du tas de ruines qu'on appelait toujours Port-au-Prince. Quelques pages plus loin, les comptes des grandes entreprises françaises affichaient des bénéfices stupéfiants... BNP : 5,5 milliards d'euros... Total : 7,8 milliards... Et tant et tant d'autres montants vertigieux.
Ainsi donc, dans la douce et solidaire France, les bénéfices d'une seule année de deux entreprises suffiraient à payer la reconstruction d'un pays tout entier, à qui il faudra des années et des années pour y parvenir.
On sait déjà que les Bouygues et consorts se frottent les mains du juteux marché à venir. C'est qu'il va en falloir du béton pour remettre Haïti debout.
Et, comme toute fable se termine par une morale... La voici :

Si Haïti avait été une banque, il aurait été sauvé.