26.3.12

Sarkozy, la girouette majuscule !

Notre pauvre Président est aux abois. Fini le yacht de Bolloré, le Titanic UMP prend eau de toute part. Alors, tel un naufragé du Radeau de la Méduse, le voici qui cherche désespéremment à se raccrocher au plus petit espoir de survie. Quitte à dire tout et son contraire !
Voici quelques exemples, chacun peut faire son propre complément.
Jadis, Sarkozy promettait le bouclier fiscal pour éviter l'exil de ses amis rupins, aujourd'hui il veut les taxer !
Jadis il créait toutes sortes de niches fiscales pour que les entreprises échappent à la moindre des solidarités républicaine : payer l'impôt, aujourd'hui il prétend ponctionner le CAC 40 !
Jadis, la Taxe Tobin (sur les transaction financières) était à vomir, aujourd'hui il l'exige, même si la France est la seule dans ce cas !
Jadis, il défendait mordicus que le traité de Schengen nous "protégeait" de l'immigration clandestine, aujourd'hui il l'accuse d'en être responsable !
Jadis, le vote des étrangers lui semblait une avancée citoyenne, aujourd'hui c'est un non sens !
Jadis, les communistes étaient des vampires, le couteau toujours entre les dents, aujourd'hui ils sont des rêveurs, naïfs et nostalgiques !
Jadis, le Traité Européen portait l'espoir du renouveau du continent, les électeurs du NON lui étaient insupportables, aujourd'hui, il nous drague sans honte !
Jadis, les réferendums étaient un obstacle pour faire avancer le pays, aujourd'hui il en promet sur tout et n'importe quoi (sauf sur l'essentiel, bien entendu) !
Si tout va bien, dans un mois, on pourra effectivement parler de Sarkozy au passé. Ça nous fera un bien fou !
On dit que ce n'est pas la girouette qui change de sens, mais le vent... Il ferait bien de se méfier, notre Président, car effectivement le vent tourne. Il est porté par une espérance profonde qu'un autre monde est possible, que l'Humain prime enfin sur la course au pognon.
Petite brise il y a quelques mois, le vent de la révolte c'est renforcé, il porte avec femeté son candidat : Jean-Luc Mélenchon.

17.3.12

LA GROSSE RECUP'

Les commentateurs politiques (qui se prennent un peu trop souvent pour notre conscience) avaient décrété que le tour était joué d'avance : le débat ne devait porter que sur les recettes pour accommoder l'austérité, et il n'y aurait que deux candidats "crédibles", brutal et arrogant pour l'un, timoré et modeste pour l'autre...
Mais voici que dans ce jeu de quilles bien propret, surgit un chien fou qui dégomme tout ce bel ordonnancement : Jean-Luc Mélenchon, porté par le Front de gauche !
Ce qu'on appelle, parfois avec condescendance et mépris, le "bons sens populaire" commence à mieux cerner qui est vraiment du côté des humbles, des salariés, des humanistes et de tous ceux qui croient plus en l'Homme qu'en la main invisible du capital. Les idées et des valeurs du Front de gauche font mouche, car elles collent à ce à quoi les gens aspirent. A tel point que la grosse récupération tous azimuts est lancée.
Hollande : tout d'abord hostile au retour de la retraite à 60 ans (au nom d'un pseudo réalisme économique) fait un pas en se disant d'accord pour 60 ans à ceux qui ont les années de cotisations... C'est un bon début, mais peut mieux faire.
Sarkozy, pourtant connu comme le président des riches et dont le comité de soutien et le carnet d'adresses sont bourrés de fuyards fiscaux, promet lundi dernier qu'il les taxerait désormais comme s'ils habitaient en France... C'est pas possible, ce type lit l'Humanité, qui titrait en gros trois jours avant une déclaration de Mélenchon "On va vous faire payer" !
Le pire c'est quand l'agence Reuter's (une des officines où se fournissent en infos les journalistes qui n'ont pas le temps d'enquêter enx-mêmes) affirme que d'après un sondage IFOP, 70 % des Français se disent favorables à cette mesure (taxation des évadés fiscaux) annoncée par SArkozy lundi soir... Alors que le sondage questionnait expressément "êtes-vous d'accord avec la proposition de JL Mélenchon de taxer... etc".
Hollande, de nouveau, qui propose de faire supprimer la notion de race de la constitution. Bien belle idée à laquelle je souscris, mais qui vient du député communiste Michel Vaxès. C'était il y a dix ans déjà !
La moindre des honnêteté serait d'avouer où l'on puise les bonnes idées.

On le voit tous les jours : les propostions qui replacent l'humain au coeur de la réflexion politique reprennent du poil de la bête. C'est bien pourquoi, je nous invite les uns et les autres à ne rien lâcher sur les valeurs. Car, visiblement, plus notre voix est forte et la montée dans les sondagfes inexorable, plus les autres candidats sont obligés d'en tenir compte.
Emploi, pouvoir d'achat, logement, santé, éducation, culture, environnement, pacifisme... Il y a tant de bastilles à reprendre...
Pour y parvenir, le 22 avril, un seul choix possible : Jean-Luc Mélenchon.

4.3.12

Les auteurs de Polar avec Mélenchon !

La pétition des auteurs de polar pour Jean-Luc Mélenchon rencontre un certain succès. En moins de trois semaines plus de 80 signatures ont été recueillies : une belle brochette d'auteurs reconnus, voire même primés lors de salons et festivals. Un certain nombre d'auteurs attendent que la campagne soit plus avancée pour se prononcer, mais d'ores et déjà, cela fait du buzz dans le landerneau littéraire !
Ininitée par Roger Martin, soutenue par votre serviteur, abritée par Francis Mizio sur son site "Tata rapporteuse", centralisée par Gérard Streiff, popularisée sur facebook par Michel Embareck, chroniquée dans l'Humanité par Christian Rauth... Cette démarche partagée rencontre un bel écho.

Et maintenant, le texte de l'appel :
Renvoyer l'actuel président de la République et la majorité qui le soutient à l'occasion des élections de 2012 est une urgence absolue.
Cependant, l'expérience vécue dans le passé dans notre propre pays et d'autres en cours dans divers pays européens, montrent qu'il ne suffit pas de chasser la droite du pouvoir pour que soit menée une politique réellement alternative, visant à unetransformation sociale profonde pour davantage d'égalité, de justice et de liberté.
Il faut pour cela partager les richesses sur une base nouvelle, en finir avec la précarité et l'insécurité sociale, reprendre le pouvoir indûment confisqué par la finance et les banques, aller vers une planification écologique et des choix énergétiques contrôlés par les citoyens, redonner du sens au travail et produire autrement en mettant l'accent sur ce qui est durable en redonnant toute sa place à l'Humain avec sa part de rêve, construire une autre Europe, dans le cadre d'une mondialisation tournée vers la coopération et la paix, fair vivre une république où le peuple exerce le pouvoir pour de bon.
On ne pourra y parvenir qu'en mobilisant l'ensemble des forces vives de la société, surles lieux de travail, dans les espaces publics, en se nourrissant de l'expérience que chacun-e s'est forgée des manières de résiste à l'injustice.
Le programme et la pratique politique du Front de gauche et de son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, ont d'ores et déjà créé une dynamique nouvelle. Elle redonne corps à l'espoir d'une société et de rapports humains fondés sur la solidarité et la coopération.
Notre domaine, c'est celui du genre policier, du roman noir. Dans nos livres, à notre façon, nous témoignons de l'état du monde, d'une société malade du fric et du profit, de l'asservissement des petits au crédo des chantres du libéralisme. C'est bien parce que le roman noir a toujours été une littérature de dénonciation et de combat, que nos maîtres s'appellent Jack London, Dashielle Hammett ou B. Traven, que nous nous engageons aujourd'hui, résolumentn en disant haut et fort :

Pour nous, c'est le Front de gauche,
Pour nous, c'est Jean-Luc Mélenchon

Les premiers signataires :
Roger Martin, Gérard Streiff, Maxime Vivas, Pierre Lemaître, Antoine Blocier, José Noce, Max Obione, Jeanne Desaubry, Michel Embareck, Cédric Fabre, Frédéric Bertin-Denis, Christian Rauth, Fancis Mizio, Jacques Mondoloni, Jérôme Zolma, Claude Soloy, Philippe Masselot, Christian Robin, Maclo, Jean-Pierre Orsi, Jean-Paul Ceccaldi, Claudine Aubrun, Jean-Pierre Petit, Rocardo Montserrat, Patrick Amand, Francis Pornon, Jérôme Leroy, Serguei Dounovetz, Margot D. Marguerite, Yves Bulteau, Roland Sadaune, Jean-Paul Jody, Jean-Jacques Reboux, Nadine Monfils, Gilles Del Pappas, Pierre d'Ovidio, Alain Vince, Hervé Le Corre, Jan Thirion, Pierre Filoche, Jacques Bullot, Hugo Buan, Laurent Martin, René Merle, François Guilbert, Frédéric Prilleux, Xavier-Marie Bonnot, Sophie Loubière, Michel Maisonneuve, Maxime Gillio, Marcus Malte, Jack Chaboud, Baru, Geneviève Dumaine, Christian Roux, Mario Absentès-Morisi, Pierre Mikaïloff, Sébastien Gendron, Nicole Barromé, Marie Vindy, Harold J-Benjamin, John Marcus, Eric Neirynck, Gilles Verdet, Lalie WAlker, Jean-Pierre Perrin, Renaud Mahic, Olivier Thiébaut, Frédérick Houdaer, François Cortéggiani (scénariste BD), Jean-Pierre Andrevon, Serge Dufoulon, Thierry Reboud, Pierre Domengès, Chantal Montellier, Lilan Barthelot, Pierre Debesson, André Fortin, Roger Facon, Caryl Ferey, Romain Slocombe, Sébastien Doubinsky, Maurice Gouiran, Patrick Raynal...

Cette première liste grossit très régulièrement, si vous souhaitez suivre sa progression, il vou suffit d'aller surfer sur le site "Tata rapporteuse", qui tient les comptes (presque à jour).

25.2.12

Choisis ton camp, Camarade Hollande !

Nous passerons rapidement sur le scoop totalement crétin de F. Hollande à la presse anglaise... Ainsi, la finance n'aurait pas à s'inquiéter de son arrivée à la tête de l'Etat, car il n'y aurait plus de communistes en France, ou si peu...
S'agit-il d'un rêve éveillé ou une simple ânerie ? Je vous propse deux indications.
La première : devant la finance, F. Hollande se couchera comme avant lui Jospin (rappelez-vous sa maxime d'alors "Contre l'économique, le gouvernement ne peut rien"). Mieux, maintenant, Hollande précise clairement que la City n'a vraiment rien à craindre de la gauche au pouvoir, car lorsqu'elle l'a été, elle avait (je le cite toujours) : libéralisé l'économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations... Et d'ajouter qu'il ne redemanderait pas de renégociation totale du traité Sarkozy/Merkel, puis qu'il ferait ratifier ledit traité sans le soumettre au reféredum... Ce qui serait après tout normal de la part d'un fervent partisant du Oui au traité constitutionnel européen (que 55 % de Français avaient rejeté) si quelques années après sa mise en oeuvre, les dégâts pointés par les partisans du Non ne s'étaient révélés exacts... Si Hollande et le PS restent dans le dogme libéral, sans tenir compte de la réalité vécue par des millions d'Européens, il n'y a rien à attendre d'eux !
Ces propos à la presse anglaise sont absolument contraires à ce qu'il scandait avec force et passion lors de son meeting au Bourget.
Or, ou l'on est au service de la finance internationale, ou l'on est à celui du peuple. Car les intérêts de la première sont résolument opposés aux intérêts du second (voir ce qui se passe en Grèce). Choisis ton camp, Camarade Hollande !

Seconde indication : Sans un vote Front de Gauche en général et Communiste en particulier, la finance dictera ses choix. Comme avant ! L'interview de Hollande montre clairement que la gauche ne s'attaquera aux marchés, aux actionnaires rapaces, aux banques voraces, à l'exploitation éhontée des peuples... bref, au capitalisme, que si son aile gauche est suffisament puissante pour imposer d'autres visions du monde.
Il m'avait pourtant semblé qu'au PS, les lignes bougeaient, que certains commençaient à condamner le capitalisme, alors que la majorité d'entre eux se contentent de vouloir le rendre plus humain !
L'actualité de la semaine vient opportunément donner de l'eau à mon moulin : grace au Parti socialiste, l'assemblée nationale a adopté le "Mécanisme Européen de Stabilité". Cette nouvelle arme du libéralisme n'est pas que technique, c'est la mise en place, froide et sans une once d'humanité, de ce qui s'est mis en place en Grèce : si les peuples veulent du soutien, il leur faudra obéir aux instructions des banques et abandonner leur autonomie à la commission européenne (qui n'est pas élue) et aux banquiers de la BCE et du FMI... Un comble lorsque, comme F. Hollande, on prétend lutte contre les marchés !

S'asbtenir sur cette question est non seulement lâche, mais en dit long sur les réelles intentions du candidat Hollande de changer la vie en profondeur. Je me dois de féliciter la vingtaine de députés socialistes qui ojnt osé voter contre cette loi inique.
Choisis ton camp, Camarade Hollande !

En conclusion, le comportement de Hollande vise à rassurer les franges pseudo-centristes et les électeurs de droite décus par leur poulain d'avant... Mais s'il croit que la simple "discipline républicaine" va suffire pour gagner nos voix au second tour, il se trompe gravement.

Si l'objectif premier du scrutin du 22 avril est de débarasser la France de Sarkozy, de ses amis du Fouquet's et de ses sbires du FN, ce n'est certainement pas pour se retrouver avec des politiques Canada Dry : ça ressemble à de la gauche, ça a l'allure de la gauche, mais ce n'est pas de la gauche !

Peut-on, enfin, espérer ne pas avoir à se contenter du "moins pire" et opter pour le "mieux" ?
Pour s'en assurer et donner à la gauche les moyens politiques et populaires de ses ambitions, un seul vote possible : Jean-Luc Mélenchon dès le 1er tour !

15.2.12

Pas de Le Pen aux élections ?




Quels suspens... quelle insupportable tension... Paraitrait que Le Pen n'aurait pas ses signatures pour se présenter aux Présidentielles ? On nous bourre le mou avec ce buzz à deux balles, car tout le monde sait bien qu'elle y sera. Et si, par bonheur, elle n'y était pas, ce sera tant mieux ! Je ne vais pas faire semblant de m'offusquer.


Je m'explique. On ne peut pas pérorer à longeur d'antennes (y compris à l'UMP) que le FN est un danger pour la démocratie et pleurer à l'éventualité de son absence du scrutin.


Elle manque de signatures car ce n'est pas anonyme ? Allons bon ! Si ses idées et ses valeurs sont respectables, pourquoi ne pas les soutenir ? D'autant qu'il parait (toujours selon les sondages étudiés pour) qu'un électeur sur trois serait tenté de voter pour elle... En vérité, les élus rechignent à laisser se présenter une candidate dont l'objectif premier est de mettre toute sa haine au service du capitalisme, de façon encore plus brutale que l'actuel président, c'est dire !


Au nom de la démocratie, on devrait laisser les sbires du FN pavaner tranquillement ? C'est oublier un peu vite ce qu'ils ont fait de la démocratie (justement) dans les villes qu'ils ont eu à gérer, c'est faire l'impasse sur les suppressions d'actions socailes pour les plus démunis, c'est taire la censure sur la culture, etc...


On nous balance à tire-larigot que les électeurs FN seraient principalement des ouvriers, transfuges du PCF. Quel baratin ! Outre qu'il y a toujours eu un vote ouvrier de droite, il n'y a qu'à lire les sondages (encore eux ?) : au cas où Le Pen ne soit pas candidate, ceux qui se partageraient ses voix sont surtout Sarkozy et Bayrou, un petit peu Hollande et quasi rien pour Mélenchon... Alors cessons, une bonne fois pour toute, de clamer que le FN est le défenseur des modestes, des petits et des pauvres. Qui les a vu, ne serait-ce qu'une fois, dans une manif pour la retraite, pour les salaires, pour les droits sociaux ? Personne. Et pour cause, il sont le deuxième cheval de l'écurie du grand capital.

Que les électeurs fachos se rassurent : si leur pouliche ne se présente pas sur la ligne de départ, le bourin Sarkozy les représentera dignement.