Le céphalopode schizophrène...

(n'oubliez pas de cliquer sur la pieuvre,

pour voir notre Président en plein meeting)

Lors de l'affaire "Société générale", Sarkozy a été victime d'un fugace instant d'honnêteté intellectuelle. Si, si.. Il a reconnu que "nous sommes dans un système qu marche sur la tête". De la part du représentant le plus dévot du système, ça nous en bouche un coin.


Outre cet aveu, le Larousse nous confirme que Sarkozy est, bel et bien, un céphalopode ! définition : "céphalopode. Du grec tête et pied. mollusque marin carnivore et chasseur à la tête portant des tentacules munis de ventouses au bec corné venimeux, se propuslant en expulsant de l'eau par un siphon. La seiche, le calmar, la pieuvre (alias Poulpe pour les amateurs de ma littérature) et le nautile, forment la classe des céphalopodes.

La nature a bien fait les choses, chaque mot lui va comme un gant. Une vérification s'impose :
Mollusque, devant Bush le hargneux...
marin, pour son aisance de la navigation en eaux troubles...
carnivore, pour la voracité de ses potes du cac 40...
chasseur, sur les terres du F-Haine ?
la tête portant des tentacules, que dans le vocabulaire courant on appelle mafia !
ventouse au bec corné... les frasques de Carla, déjà ?

venimeux. Quand on vous dit que ce type nous empoisonne l'existance.
se propulsant en expulsant... des enfants sans papiers, par exemple...
par un siphon... ça, pour être siphonné...
la classe des céphalopodes. Pour confirmer la brûlante actualité de la lutte des classes.

Le scandale Société générale, justement, illustre parfaitement mes propos. On nous endort avec des contes à dormir debout, genre "travailler plus pour gagner plus"... car le système n'aurait pas les moyens de faire face à une hausse de salaires généralisée. Pourtant, après une perte cinglante de 7 milliards d'euros, le PDG de la banque rassure ses actionnaires, il n'y aura pas de soucis, le bénéfice sera tout de même d'environ 7 millions d'euros... Ce qui laisse pantois ! Imaginons ce que feraient 7 milliards répartis sur la fiche de paye des salariés de la Société générale. Sûr qu'ils ne parleraient plus du pouvoir d'achat de la même façon. Comme quoi, du pognon, il y en a !

Alors... que le maître d'oeuvre héxagonal de tout ce délire capitaliste puisse sortir des énormités dignes du militant communiste de base, c'est un coup à faire rentrer dans leur coquille tous les décapodes (voir son dico le plus proche). C'est à dire tous les bernard-l'ermite ultralibéraux, socio-libéraux et même libéro-centristes... Ces ventres mous à dix têtes mais un seul cerveau, pour un seul rêve : le triomphe du capitalisme !

Sans doute, pour la première fois, je suis d'accord avec le Président.

Oui, le système marche sur la tête...

C'est bien pourquoi il faut le renverser.

De toute urgence !

J'ai des amis socialistes !!!

Ouh la la.... Mon message de dimanche dernier a suscité bien des réactions. Peu directement sur le blog, mais au téléphone et par mail ! Mon Dieu... Il y avait de tout : des messages ironiques (me faisant remarquer les endroits où ce sont mes amis cocos qui mettent le bazar) ; des félicitations pour oser ne pas être à la botte ; des informations supplémentaires (car j'étais loin de connaître toutes les situations anormales en lice) ; des reproches pour l'amalgame entre ceux qui sont comme moi profondément unionistes (au PS, comme au PC à la LCR, au MRC... je n'ai rien eu sur les verts. Ouf !) et ceux qui sont là pour une tranche de pouvoir ; des menaces violentes...
Un ami socialiste de ma ville me faisait remarquer que, justement, à Pontault-Combault, cela se passait correctement. Ce que je concède tout à fait. Je dis c'est un ami, car il a eu le courage de me dire "arrête tes conneries". C'est le rôle d'un ami, non ?
Pontault-Combault fait partie des exemples de bonne entente entre les différentes formations politiques. Ce qui n'exclut pas les débats d'idée, sinon nous serions tous au PS ou au PC (ce qui aurait ma préférence, comme on s'en serait douté). Plus difficile à admettre sont les menaces que j'ai reçues de la part d'amis se disant démocrates mais qui font peu cas de la liberté d'expression. Bref, passons là-dessus.
A Pontault-Combault, la participation communiste sera moindre que dans l'exécutif précédent. Les tractations ont été difficiles entre les partis, mais chacun a fait des efforts, y compris le PS et nous sommes parvenus à un accord acceptable.
C'est pourquoi je suis farouchement aux côtés de Monique Delessard afin qu'elle réussisse la transition. Chacun, chacune, la sait attentive au bien être des personnes et son esprit d'ouverture sur les question d'environnement et de solidarité. Avec son équipe, elle prendra ce qu'il y avait de bien dans la gestion de Jacques Heuclin, mais elle y imprimera sa propre conception humaniste.
Elle souhaite une ville dynamique où il fait bon vivre et moi, de mon côté, j'ai coutume de dire que Pontault-Combault est une ville à vivre ! Cela ne peut que fonctionner ensemble...

Passé le microcosme local, où l'entente est plus souvent cordiale que conflictuelle, reste la question des enjeux nationaux...
Excusez-moi d'insister. Mais si ce qui est un fonctionnement réglo, et relativement respecteux de chacun, à Pontault-Combault pour les municipales et dans le reste du département pour les cantonales est possible, pourquoi cela ne l'est-il pas partout en France ?
Re-excusez-moi d'insister. Mais nous avons un ennemi commun,le turbocapitalisme qui broie des vies et dont l'ordonnateur est chez nous, Nicolas Sarkozy, un jour à fond pour la politisation des municipales et, le lendemain, complétement étranger à ce scrutin.
Unissons-nous, faisons chacun les efforts nécessaires. Ne lui donnons pas l'occasion d'aggraver encore plus la vie de nos voisins ou de nos proches. Et, pour commencer, exigeons tous, gens de gauche et soucieux que la parole du peuple soit respectée, un référendum sur la question du mini traité.

Merci à mes amis de tous bords et de toutes les chapelles (ceci est un message personnel vers le Doubs) de se décarcasser. L'union est un combat et ne se confond pas avec l'uniformisation des propos d'abord, des idées ensuite.

Peut-on encore avoir des amis socialistes ?

Par les temps qui courent, on peut se demander si "être de gauche" répond toujours à quelques valeurs incontournables (pour faire vite : la solidarité, le respect de la personne humaine, le pacifisme, l'internationalisme, la laïcité, la liberté d'expression, la démocratie, la lutte contre l'exploitation éhontée des peuples, la juste répartition des richesses...). Autant de valeurs qui se traduisent dans...

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Mini traité pour grande traitrise !

Certains, qui ont le culot de se prétendre démocrates, n'ont qu'une trouille :

la démocratie !

La majorité des Français s'est très nettement prononcée contre le traité européen de 2005. Avec ce texte, la belle idée européenne se transformait en territoire de conquête pour les nouveaux aventuriers de l'Argent roi. Les droits des peuples y étaient bafoués au seul profit du marché capitaliste...

L'Europe mérite mieux. Elle peut être l'occasion de la fraternité, de la coopération, du partage des savoirs et des richesses. Les hommes et les femmes de tous nos pays valent mieux que d'être juste considérés comme de la chair à profit.

Et voici que les dirigeants, à commencer par notre valet de chambre des grands patrons, Sarkozy 1er, grenouillent dans le dos de leurs peuples. Ils nous ont concocté un traité bis, mensongèrement baptisé "mini traité". (pour vous en convaincre, allez surfer sur http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/) et s'apprêtent à nous trahir en l'adoptant sans nous consulter !

Le 4 février, députés et sénateurs ont l'opportunité de faire preuve de démocratie en s'opposant à la ratification par le parlement.
La quasi totalité des élus de Droite sont naturellement pour cette forfaiture. Mais il est très problématique, à quelques encablures des municipales, que la plupart des élus du PS profite de l'occasion pour obtenir par traitrise ce que leurs électeurs leur ont déjà refusé. Oui, oui... A l'exception courageuse de certains (les élus PCF et Verts et quelques PS : Fabius, Emanuelli, Mélanchon, etc.) les parlementaires PS ont prévu de boycotter la réunion. Ce qui fera adopter, de fait, le coup de force antidémocratique. Un comble pour ceux-là même qui promettaient dans la campagne des présidentielles, la tenue d'un nouveau référendum sur cette question !

Il paraitrait que l'opinion des Français aurait changé sur la consitution européenne ? Et bien vérifions-le : demandons leur ce qu'ils en pensent !

Dans l'immédiat cinq choses à faire :

1 - Signer les pétitions (en ligne et sur papier) exigeant un référendum.

2- Ecrire à votre député et à votre sénateur pour lui demander d'aller siéger à Versailles pour dire non au projet de trahison du peuple.

3 - Ecrire au Président de la République (c'est gratuit) pour lui demander de respecter la parole des Français.

4 - Se rendre à Versailles le 4 février en groupe, en ligue, en procession... pour montrer la détermination des citoyens à être respectés.

5 - Participer à la réunion publique/Débat de Pontault-Combault, le vendredi 18 janvier, salle Jacques Brel à 20 h 30.

Si les Français sont toujours convaincus qu'une autre Europe est possible : une Europe des peuples, où chaque pays bénéficiera de ce qu'il y a de mieux dans les autres, ils voteront non à ce pseudo mini traité. Si, au contraire, ils sont convaincus par les bienfaits de la politique Sarkozy, mais à plus grande échelle, qui fera du continent, un désert de civilisation, où les peuples subiront tous les coups bas des grands actionnaires, alors ils le diront...

Qu'on leur laisse au moins l'occasion de s'exprimer !

NOUS VOULONS UN REFERENDUM.

Voeux civilisés !

Cliquez sur ce portrait et, si vous avez le petit plugin qui va bien, vous allez rigoler.

Avez-vous entendu les voeux onanistes de l'Hyper Président ?

S'il existe un paradis, nos ancêtres australopithèques doivent s'y gratter la tête d'un index dubitatif, afin de trouver un sens au nouveau concept attrape couillons de l'agité de l'Elysée : "une politique de civilisation"... Diantre !

Citons Larousse : "civilisation - ensemble des comportements et des valeurs supposés témoigner du progrès humain, de l'évolution positive des sociétés".

Depuis que le monde est monde, et avant même qu'ils marchent debout, nos aînés n'ont poursuivi qu'un seul but : la mise en place d'une politique de civilisation.
Il s'agissait alors de garantir à chaque membre du clan de manger à sa faim, d'avoir un toit, de conserver puis apprendre à faire le feu pour ne plus avoir froid. Il fallut ensuite dompter la nature, inventer l'élevage et l'agriculture, fabriquer des outils...

Chaque nouvelle invention, chaque découverte, rendait l'Homme plus complexe, plus fort et plus fragile à la fois.

Lucy ! Toumaï ! Neandertal ! Cro-Magnon ! Réveillez-vous, les humanoïdes de France sont tombés sur la tête, ils ont nommé Sarkozy chef de clan... Et lui, homo erectus en Diable, n'a qu'une idée en tête : nous baiser profond au seul profit de sa caste de nantis. Des millénaires d'évolution rangés au placard le temps d'une soirée au Fouquet's, d'une ballade en yacht ou d'une croisière sur le Nil.

Avec Sarkozy, la civilisation régresse.

Quel est le progrès humain de laisser des gens à la rue ? Quelle plus value collective de vouloir vendre encore plus d'armes ? Quel honneur y a-t-il à faire travailler plus dur et plus longtemps les gens ? Quel sens humain donner à l'esclavage moderne, honteusement baptisé "immigration choisie" ? Quelle évolution sociétale que d'offrir aux déjà très riches des cadeaux fiscaux exorbitants ?

Délocalisation ici, chômage là, augmentation du gaz, déremboursement des frais médicaux, services publics attaqués, santé exsangue, école des inégalités, quartiers ghettos...
Et bientôt le retour de la religion officielle. Catholique bien sûr.

Sans doute tout cela est-il vrai, mais Carla a de bien jolies fesses.

La politique de civilisation made in Sarkozy, c'est le retour à la préhistoire, à la guerre du feu. Il va falloir tout réinventer : la roue, la chasse, l'usage des plantes...

Je rêve parfois d'être un dangereux Tyrannosaurus Rex pour ne faire qu'une bouchée de ce ver de terre infecte. Si je ne craignais pas de finir empoisonné. Avant que l'on réinvente la médecine, puis qu'Hippocrate la moralise.

Politique de civilisation, avez-vous dit ?

Bonne année tout de même.