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Avez-vous entendu les voeux onanistes de l'Hyper Président ?
S'il existe un paradis, nos ancêtres australopithèques doivent s'y gratter la tête d'un index dubitatif, afin de trouver un sens au nouveau concept attrape couillons de l'agité de l'Elysée : "une politique de civilisation"... Diantre !
Citons Larousse : "civilisation - ensemble des comportements et des valeurs supposés témoigner du progrès humain, de l'évolution positive des sociétés".
Depuis que le monde est monde, et avant même qu'ils marchent debout, nos aînés n'ont poursuivi qu'un seul but : la mise en place d'une politique de civilisation.
Il s'agissait alors de garantir à chaque membre du clan de manger à sa faim, d'avoir un toit, de conserver puis apprendre à faire le feu pour ne plus avoir froid. Il fallut ensuite dompter la nature, inventer l'élevage et l'agriculture, fabriquer des outils...
Depuis que le monde est monde, et avant même qu'ils marchent debout, nos aînés n'ont poursuivi qu'un seul but : la mise en place d'une politique de civilisation.
Il s'agissait alors de garantir à chaque membre du clan de manger à sa faim, d'avoir un toit, de conserver puis apprendre à faire le feu pour ne plus avoir froid. Il fallut ensuite dompter la nature, inventer l'élevage et l'agriculture, fabriquer des outils...
Chaque nouvelle invention, chaque découverte, rendait l'Homme plus complexe, plus fort et plus fragile à la fois.
Lucy ! Toumaï ! Neandertal ! Cro-Magnon ! Réveillez-vous, les humanoïdes de France sont tombés sur la tête, ils ont nommé Sarkozy chef de clan... Et lui, homo erectus en Diable, n'a qu'une idée en tête : nous baiser profond au seul profit de sa caste de nantis. Des millénaires d'évolution rangés au placard le temps d'une soirée au Fouquet's, d'une ballade en yacht ou d'une croisière sur le Nil.
Avec Sarkozy, la civilisation régresse.
Quel est le progrès humain de laisser des gens à la rue ? Quelle plus value collective de vouloir vendre encore plus d'armes ? Quel honneur y a-t-il à faire travailler plus dur et plus longtemps les gens ? Quel sens humain donner à l'esclavage moderne, honteusement baptisé "immigration choisie" ? Quelle évolution sociétale que d'offrir aux déjà très riches des cadeaux fiscaux exorbitants ?
Délocalisation ici, chômage là, augmentation du gaz, déremboursement des frais médicaux, services publics attaqués, santé exsangue, école des inégalités, quartiers ghettos...
Et bientôt le retour de la religion officielle. Catholique bien sûr.
Et bientôt le retour de la religion officielle. Catholique bien sûr.
Sans doute tout cela est-il vrai, mais Carla a de bien jolies fesses.
La politique de civilisation made in Sarkozy, c'est le retour à la préhistoire, à la guerre du feu. Il va falloir tout réinventer : la roue, la chasse, l'usage des plantes...
Je rêve parfois d'être un dangereux Tyrannosaurus Rex pour ne faire qu'une bouchée de ce ver de terre infecte. Si je ne craignais pas de finir empoisonné. Avant que l'on réinvente la médecine, puis qu'Hippocrate la moralise.
Politique de civilisation, avez-vous dit ?
Bonne année tout de même.
6 commentaires:
François Fillon a expliqué aujourd'hui que la notion de "politique de civilisation" proposée par Nicolas Sarkozy désignait des réformes "fondamentales" visant à "changer les comportements".
"En 2007, on a fait des réformes urgentes, une sorte de préparation de terrain. En 2008 on rentre dans des réformes qui sont beaucoup plus fondamentales, qui visent à changer les comportements, et qu'on peut qualifier de réformes de civilisation", a déclaré à la presse le premier ministre en marge d'une visite en Martinique.
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Bon là ça fait vraiment très peur !
Civilisation ...
Il faut lire le discours de NS : (Nicolas Sarkozy, pas Notre Seigneur...) pour voir de quelle civilisation il parle? Ainsi explique -t-il que les instituteurs (parce qu'il leur manque la dimension de la transcendance) ne pourront jamais mieux apprendre aux enfants que pasteurs et curés (si, si, il l'a dit ...)
La Laïcité va bientôt être rangée aux oubliettes de l'histoire c'est cela la civilisation de Sarko: le retour à l'ancien régime (en imitant sur bien des points le régime de Vichy...
C'est vrai que c'est complètement dingue, un Président comme ça !
Démago, populiste,ne connaissant pas les dossiers mais se permettant de donner un avis sur tout.
Mais, bonne nouvelle : sa cote de popularité est en baisse. Pourvu que ça dure...
Et pendant qu'il nous gonfle avec ses histoires de fesses à l'eau de rose et son futur mariage, on ne parle pas du hol up qu'il s'apprête à commettre sur le dos des Français en les privant d'un référendum sur la constitution européenne. Avec la bienveillante complicité du PS. Honte sur eux !
Eh, l'Antoine... T'en parle quand de ce scandale ?
Amusant la photo qui s'anime, mais franchement ce n'est pas flatteur pour nos cousins les primates.
Sur la laïcité et Sarkozy, voici le texte de notre grand philosophe de la laïcité, c'est un peu long pour un commentaire mais quel beau texte ! ça nous change par les temps qui cours...
Laïcité : les cinq fautes du président de la République
Par Henri Pena-Ruiz, philosophe, professeur, écrivain, ancien membre de la commission Stasi sur l'application du principe de laïcité dans la République.
Nicolas Sarkozy a prononcé au Vatican, un discours choquant à plus d'un titre. Soutenir, en somme, que la religion mérite un privilège public car elle seule ouvrirait sur le sens profond de la vie humaine est une profession de foi discriminatoire. Il est regrettable qu'à un tel niveau de responsabilité cinq fautes majeures se conjuguent ainsi.
Une faute morale d'abord. Lisons : «Ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d'intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c'est un homme qui espère. Et l'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent.»
Dénier implicitement l'espérance aux humanistes athées est inadmissible. C'est montrer bien peu de respect pour ceux qui fondent leur dévouement pour la solidarité ou la justice sur un humanisme sans référence divine. Ils seront nombreux en France à se sentir blessés par de tels propos. Était-ce bien la peine de rendre hommage au jeune communiste athée Guy Môquet pour ainsi le disqualifier ensuite en lui déniant toute espérance et toute visée du sens ? En fait, monsieur le président, vous réduisez indûment la spiritualité à la religion, et la transcendance à la transcendance religieuse. Un jeune héros de la Résistance transcende la peur de mourir pour défendre la liberté, comme le firent tant d'humanistes athées à côté de croyants résistants.
Une faute politique. Tout se passe comme si M. Sarkozy était incapable de distinguer ses convictions personnelles de ce qui lui est permis de dire publiquement dans l'exercice de ses fonctions, celles d'un président de la République qui se doit de représenter tous les Français à égalité, sans discrimination ni privilège. Si un simple fonctionnaire, un professeur par exemple, commettait une telle confusion dans l'exercice de ses fonctions, il serait à juste titre rappelé au devoir de réserve. Il est regrettable que le chef de l'État ne donne pas l'exemple. Curieux oubli de la déontologie.
Une faute juridique. Dans un État de droit, il n'appartient pas aux tenants du pouvoir politique de hiérarchiser les options spirituelles, et de décerner un privilège à une certaine façon de concevoir la vie spirituelle ou l'accomplissement humain. Kant dénonçait le paternalisme des dirigeants politiques qui infantilisent le peuple en valorisant autoritairement une certaine façon de conduire sa vie et sa spiritualité. Des citoyens respectés sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire en la matière, et ils n'ont pas besoin de leçons de spiritualité conforme.
Lisons à nouveau : «Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur.» On est surpris d'une telle hiérarchie éthique entre l'instituteur et le curé. L'école de la République a été inventée pour que les êtres humains puissent se passer de maître. Tel est l'honneur des instituteurs et des professeurs.
Grâce à l'instruction, l'autonomie éthique de chaque personne se fonde sur son autonomie de jugement. Elle n'a donc pas à être jugée moins bonne que la direction de conscience exercée par des tuteurs moraux. Étrange spiritualité que celle qui veut assujettir la conscience à la croyance !
Une faute historique. L'éloge du christianisme comme fondement de civilisation passe sous silence les terribles réalités historiques qui remontent à l'époque où l'Église catholique disposait du pouvoir temporel, puisque le pouvoir politique des princes était alors conçu comme son «bras séculier».
L'Occident chrétien peut-il s'enorgueillir du thème religieux du «peuple déicide» qui déboucha sur un antisémitisme particulièrement virulent là où l'Église était très puissante ? Les hérésies noyées dans le sang, les guerres de religion avec le massacre de la Saint-Barthélemy (3500 morts en un jour : autant que lors des attentats islamistes du 11 Septembre contre les Twin Towers), les croisades et les bûchers de l'Inquisition (Giordano Bruno brûlé vif en 1600 à Rome), l'Index Librorum Prohibitorum, censure de la culture humaine, l'anathématisation des droits de l'homme et de la liberté de conscience (syllabus de 1864) doivent-ils être oubliés ? Les racines de l'Europe ? L'héritage religieux est pour le moins ambigu…
L'approche discriminatoire est évidente dès lors que le christianisme est invoqué sans référence aux atrocités mentionnées, alors que les idéaux des Lumières, de l'émancipation collective, et du communisme sont quant à eux stigmatisés à mots couverts au nom de réalités contestables qu'ils auraient engendrées. Pourquoi dans un cas délier le projet spirituel de l'histoire réelle, et dans l'autre procéder à l'amalgame ? Si Jésus n'est pas responsable de Torquemada, pourquoi Marx le serait-il de Staline ? De grâce, monsieur le président, ne réécrivez pas l'histoire à sens unique !
Comment par ailleurs osez-vous parler de la Loi de séparation de l'État et des Églises de 1905 comme d'une sorte de violence faite à la religion, alors qu'elle ne fit qu'émanciper l'État de l'Église et l'Église de l'État ? Abolir les privilèges publics des religions, c'est tout simplement rappeler que la foi religieuse ne doit engager que les croyants et eux seuls. Si la promotion de l'égalité est une violence, alors le triptyque républicain en est une. Quant aux droits de l'homme d'abord proclamés en Europe, ils proviennent de la théorie du droit naturel, elle-même inspirée de l'humanisme de la philosophie antique et notamment de l'universalisme stoïcien, et non du christianisme. Si on veut à tout prix évoquer les racines, il faut les citer toutes, et de façon équitable.
Une faute culturelle. Toute valorisation unilatérale d'une civilisation implicitement assimilée à une religion dominante risque de déboucher sur une logique de choc des civilisations et de guerre des dieux. Il n'est pas judicieux de revenir ainsi à une conception de la nation ou d'un groupe de nations qui exalterait un particularisme religieux, au lieu de mettre en valeur les conquêtes du droit, souvent à rebours des traditions religieuses. Comment des peuples ayant vécu avec des choix religieux différents peuvent-ils admettre un tel privilège pour ce qui n'est qu'un particularisme, alors que ce qui vaut dans un espace politique de droit c'est justement la portée universelle de conquêtes effectuées souvent dans le sang et les larmes ?
Si l'Europe a une voix audible, ce n'est pas par la valorisation de ses racines religieuses, mais par celle de telles conquêtes. La liberté de conscience, l'égalité des droits, l'égalité des sexes, toujours en marche, signent non la supériorité d'une culture, mais la valeur exemplaire de luttes qui peuvent affranchir les cultures, à commencer par la culture dite occidentale, de leurs préjugés. Simone de Beauvoir rédigeant Le Deuxième Sexe pratiquait cette distanciation salutaire pour l'Occident chrétien. Taslima Nasreen fait de même au Bangladesh pour les théocraties islamistes. La culture, entendue comme émancipation du jugement, délivre ainsi des cultures, entendues comme traditions fermées. Assimiler l'individu à son groupe particulier, c'est lui faire courir le risque d'une soumission peu propice à sa liberté. Clouer les peuples à des identités collectives, religieuses ou autres, c'est les détourner de la recherche des droits universels, vecteurs de fraternité comme d'émancipation. Le danger du communautarisme n'est pas loin.
La laïcité, sans adjectif, ni positive ni négative, ne saurait être défigurée par des propos sans fondements. Elle ne se réduit pas à la liberté de croire ou de ne pas croire accordée avec une certaine condescendance aux «non-croyants». Elle implique la plénitude de l'égalité de traitement, par la République et son président, des athées et des croyants. Cette égalité, à l'évidence, est la condition d'une véritable fraternité, dans la référence au bien commun, qui est de tous. Monsieur le président, le résistant catholique Honoré d'Estienne d'Orves et l'humaniste athée Guy Môquet, celui qui croyait au ciel et celui qui n'y croyait pas, ne méritent-ils pas même considération ?
Bravo pour ce texte, rigolo juste ce qu'il faut pour rester sérieux... Un vrai style, une plume !
Suis completement d'accord avec les commentaires postés. Notamment le dernier sur la laïcité. Il va bien falloir s'y attaquer de front, sinon nous courons le risque d'être embarqués avant 1905, avec la religion comme guide moral, politique et économique. Sans pour autant être anti-clérical... Compliqué de réclamer la laîcité sans passer pour un bouffeur de curés, de rabins ou d'immam... sarkozy et sa clique sotn en train de pourrir le vrai débat de société.
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